Le Monde /29 octobre 2018 / Cristina Marino
Spectacle Le Guerrier & la rose
"Un talentueux conteur : Pierre-Olivier Bannwarth. Tout ce qui est essentiel pour pour faire un bon spectacle de conte : une forte présence scénique et une énergie communicative ; un immense travail de collectage et d'immersion dans le Sahara. Un réel plaisir à partager son histoire avec le public ; une vraie collaboration et un échange constant avec le musicien (excellent) dans un va-et-vient entre le récit, le chant et les mélodies, avec des instruments venus d'ailleurs..."
Pariscope / 19 mai 2015 - Marie Plantin
Spectacle Le Caravansérail des contes
Pierre-Olivier Bannwarth est conteur. De ceux qui ont la voix chaude et reposante des gens qui ont beaucoup à transmettre, de ceux qui ont foi en l'oralité, l'écoute, la proximité toute simple. Ses histoires se savourent sans retenue, elles nous connectent à notre part d'humanité partagée. Elles nous concernent tous, adultes, et nous rappellent que les contes ne s'adressent pas qu'aux enfants. Il faudrait toujours venir s'asseoir près d'un conteur, savoir tendre l'oreille et recevoir, voyager dans sa tête, côte à côte avec son voisin de coussin, nous n'en serions que plus hommes et bons.
Psychologies magazine août 2018
« Le buzz. Il était une fois des abeilles bourdonnantes qui transportaient nectar et histoires. Elles croisèrent la voie de Pierre-Olivier Bannwarth et lui chuchotèrent mille légendes qu'elles apportaient de Chine, de Perse, de France, de Bornéo. Enchanté, le conteur (encouragé par henri Gougaud, roi des diseurs de contes) décida de les écrire, pour que ces petits récits magiques ne se perdent pas comme des bulles de savon. Il en résulte ce recueil que chacun peut lire ou dire aux siens, afin que les insectes dorés ne disparaissent pas de la planète."
France Bleu - Valérie Rollmann - juillet 2018 - La Confrérie des abeilles
« Les immanquables de l'été : un magnifique recueil qui fait la fierté des éditions Albin Michel (...) Il n'y a pas plus estival, plus profond et plus poétique que ce livre là ! "
CM L'Appel, Belgique, n°40 octobre 2018 - La Confrérie des abeilles
« (...) ce livre délicieux où les mots s'entendent, légers, comme des bruissements d'abeilles. C'est la parole qui fait le miel de ces contes superbement écrits par un auteur qui les a butinés dans les traditions venues du monde entier et du fond du temps. Un recueil qui se lit à haute voix et que l'on déguste comme une goulée de miel."
Millefeuillesautourdumonde / Blandine Dumazel / 16 janvier 2018
spectacle La Queue du diable
Pierre-Olivier Bannwarth conte avec poésie.
« La Queue du Diable », il la tire, l’étire, la triture, la caresse avec humour et sagesse aussi…sait-on jamais quelles surprises heureuses, ou pas, elle nous réserve, cette queue ! (...)
Comme un voyage autour du monde…
Le tour de contes de Pierre-Olivier Bannwarth est fait d’escales jouissives, coquines, charmeuses et déroutantes, parfois. Oui, en toutes choses, particulièrement ici, en matière d’approche du mystère de la sexualité, chaque peuple a sa culture et ses croyances, plus ou moins éloignées des nôtres ! (lire la suite)
Le Journal de l'Orne / 13 octobre 2017 Lire sur le site
spectacle La Queue du diable
Des histoires d'amour pour faire tomber les notions de bien et de mal.
Pierre-Olivier Bannwarth, un Angevin qui s’est spécialisé dans les histoires érotiques. « De fesse et de sagesse », comme il l’assure lui-même.
« Je raconte des histoires de toutes les cultures et de toutes les traditions », résume le conteur. Durant ce spectacle, l’artiste a une ambition : raconter comment le désir se vit et se raconte partout sur le globe. Car, où que l’Homme se trouve, « aucune loi ne régule le désir ».
Le diable au paradis
Depuis que Pierre-Olivier Bannwarth s’intéresse à ces histoires, il a remarqué une chose : « elles ont toute en commun de tourner la sexualité vers l’amour et non vers le pouvoir ».
C’est une célébration. De la vie, de nos faiblesses… Peut-être que Pierre-Olivier Bannwarth est résolument – et aveuglement, romantique mais il présente « la chose » de telle manière que l’on ne peut qu’être d’accord avec lui. Il le dit si bien : « il n’y a que dans le domaine de l’amour qu’un diable peut vous emmener au paradis ».
« J’ai vu les gens rire ! »
Il est ravi de voir les gens « avec le sourire » lors de son spectacle La Queue du Diable.
"J’ai vu les gens rire ! Et rire ! Nous sommes tous pareils. Les contes érotiques enlèvent un poids de culpabilité et de jugement à tout le monde. Même sur les plans plus intimes, nous sommes semblables. »
D’ailleurs, à la simple évocation de son spectacle, on sent le conteur se fendre d’un large sourire.
Finalement, d’après le comédien, c’est durant les contes, et encore plus durant ces histoires de désir que « les idées du bien et du mal tombent ».
Angers.Maville 11 octobre 2017
Portrait
Le Conte réenchante le monde
Q : Selon vous, qu'est-ce que le conte procure aux gens ?
PO : Le conte est une nourriture spirituelle et invisible. Il y a une fonction chez l'être humain que l'on a oublié, c'est l'imagination. On a oublié cette fonction pour la déléguer aux écrans. Ces écrans sont saturés par notre rapport au monde. L'imagination du conte, telle qu'elle existait autrefois autour des feux, nourrit notre rapport à la vie. Le conte nous rapproche de quelque chose de plus essentiel dans notre nature humaine. Tout d'un coup, on est 20 ou 200 personnes, on est avec des inconnus et on est tous semblables grâce à la magie du rassemblement autour d'une histoire.
(...) Le conte cultive l'art de réinventer, c'est apprendre l'art de réenchanter le monde et de se réenchanter soi-même.
Ouest-France / 20 mai 2017
Portrait
Il vit des histoires qu'il raconte. Installé à Angers depuis 2014, Pierre-Olivier Bannwarth, 39 ans, est conteur à domicile. Récit d'un parcours entre théâtre, lectures et voyages en Afrique.
Rencontre
Les mains s'agitent. Le regard s'intensifie. La voix se fait plus grave. Le visage de Pierre-Olivier Bannwarth s'illumine tout à coup : « Il y a ce couple fou d'amour. Leïla et Majnoun. Lui est ivre de la regarder, tellement ivre que son manteau s'embrase. » Il respire. « Voilà, c'est ça le conte. En une phrase, on dit ce qu'est la folie d'amour. Pas besoin de longs discours. »
Ne pas faire de longs discours mais raconter des histoires. Comme celle du Guerrier et de la rose, qu'il a écrite en s'inspirant d'un conte touareg. C'est comme ça que Pierre-Olivier Bannwarth gagne sa croûte. Installé à Angers depuis 2014, cet Argentanais de 39 ans est conteur. « Conteur professionnel », ajoute-t-il [lire la suite de l'article sur le site du journal].
Pariscope / 14 février 2017
spectacle Le Guerrier & la rose
"Le Guerrier & la rose, c’est une histoire touarègue, une histoire d’un temps lointain, une histoire d’amour fou tressée de poèmes (...) écouter conter Pierre-Olivier, c’est un temps hors du temps, une parenthèse de partage chaleureuse et conviviale, loin, très loin de la compétition ambiante, de la course à l'action et à l'argent.
Le journal de l'Orne / jeudi 18 décembre 2014
spectacle Contes des pélerins amoureux (devant la frénésie du monde)
Pierre-Olivier Bannwarth est venu avec ses Contes des pèlerins amoureux devant la fénésie du monde, à la Chapelle Saint Roch, à Argentan, samedi soir. "Chaque histoire à son public" (...) Ce passeur d'histoires, comme il se définit, en a toujours au fond de ses poches. Le public a pu le constater et n'a pas manqué de l'ovationner. (...)
Ouest-France / 13 décembre 2014
Portrait." Je suis un passeur d'histoires. J'en ai toujours, au fond de mes poches" sourit Pierre-Olivier Bannwarth. (...) "Dans le désert, autour d'un feu, on n'a rien et pourtant on est les rois du monde. On se sent à sa place d'être humain. Un artisan du spectacle. (...) Le réseau qu'il a développé quand il faisait du théâtre lui est très utile. Désormais, il conte de Bordeaux à la Normandie, là où on l'accueille, dans des salons, des petites salles, chez des particuliers aussi, de plus en plus. "Je conte alors pour vingt personnes, je reste un artisan du spectacle. J'aime la proximité avec les gens. Lire leurs réactions sur leurs visages. (...) Il utilise le terme de veillée pour nommer ses spectacles. "J'aime l'idée de réchauffement, de rester en veille, l'image de l'âtre, du feu." (...) Pierre-Olivier Bannwarth a exercé de nombreux emplois pour vivre. Ouvreur de théâtre à Paris, magasinier, vendeur, standardiste... "Chaque année j'ai changé d'univers. C'est une vraie formation de travailler hors du monde artistique. Trop d'artistes vivent dans une tour. (...) Il travaille tous les jours, comme un musicien. Par la promenade, la méditation... Il nourrit ses contes. Pierrte-Olivier raconte que, dans la plupart des cultures, les contes sont des êtres vivants. "Comme un oiseau se pose sur votre épaule, ils demandent à être racontés. " (...) La vie parisienne lui a pesé et il est de retour en Anjou. (...) "Ce n'est pas un métier raisonnable. Mais j'ai choisi ma galère, confesse POB. Et j'ai envie de nourrir la beauté des gens".
Lemagazine.info / 26 mai 2013 - Interview
Qu’est-ce qu’un conte et à quelle fonction répond-il ?
Pierre-Olivier Bannwarth : Difficile de répondre. Un conte est une matière vivante, qui se transmet parfois depuis des millénaires. Quelle était la fonction du conte il y a 10 000 ans, je ne peux pas le savoir. En revanche, je sais là où il est encore vivant et utile aujourd’hui. Une de ses premières utilités est de nous mettre en relation les uns avec les autres, mais aussi avec nous-mêmes. Parce qu’il a été nourri tout au long des siècles par chacune des personnes qui l’ont raconté, le conte nous emporte au-delà de notre vie quotidienne. Parce qu’ils connaissent l’être humain mieux que personne, les contes nous aident à fréquenter des aspects de notre humanité que nous avons oubliés et qui nous manquent aujourd’hui. Ils nous permettent d’entrer en relation avec quelque chose de nous-mêmes qui a une densité et un rayonnement différent, qui respire d’une autre manière. A chaque fois que je raconte une histoire, c’est cela que je partage avec le public.
Comment en êtes-vous arrivé à conter ?
Pierre-Olivier Bannwarth : Je viens du théâtre et je n’y étais pas heureux, car il n’apportait plus de réponses à certaines questions qui m’animaient. J’ai donc suspendu ma carrière théâtrale pour m’intéresser aux sciences humaines. De là, j’en suis venu au thème de la transmission, et j’ai constaté qu’en nous coupant de nos racines, nos sociétés connaissent une véritable « panne » à cet égard. L’oralité m’est alors apparue comme le moyen vivant d’opérer cette transmission. A partir de là, je suis parti en Afrique, où la tradition orale est encore très vivace. De retour en France, j’ai pu me mettre au travail. M’intéressant à l’oralité, il était évident que je ne pouvais pas apprendre à devenir conteur en lisant des livres ! J’avais besoin d’un maître et d’intégrer un apprentissage. Pour que le conte reste une matière vivante, un conteur doit d’abord apprendre à écouter, à entrer en relation avec lui-même et avec les autres. C’est ainsi que Henri Gougaud m’a accueilli dans son atelier de conte.
Qu’est-ce qui distingue un conteur d’un comédien ?
Pierre-Olivier Bannwarth : A l’origine des origines, rien ; aujourd’hui, beaucoup de choses. Quelques acteurs sont conteurs, mais ils sont très rares ; quelques metteurs en scène, comme Peter Brook, le sont également. Un proverbe touareg dit que trois ingrédients sont nécessaires pour faire du thé : du temps, des braises et des amis. C’est la même chose avec le conte : pour partager une histoire, nous avons juste besoin de prendre le temps d’être ensemble, tandis qu’un comédien a besoin d’un éclairage, d’une scène, d’un metteur en scène, d’argent. En devenant conteur, j’ai appris que je n’avais pas besoin d’atteindre une certaine condition sociale pour faire mon métier. En tant que conteur, je n’ai besoin que d’être accueilli par ceux qui viennent écouter. Bien sûr, je ne suis pas pour la gratuité, mais je constate que le conteur bénéficie d’une liberté extraordinaire, bien plus grande que celle d’un comédien. Plus la présence du conteur est forte et moins il a besoin d’accessoires. Dans le conte, la qualité d’être prime sur tout le reste.
D’où vient l’histoire de Dassine et Moussa, que vous contez dans le Guerrier et la rose ?
Pierre-Olivier Bannwarth : En 2008, j’ai commencé à faire quelques allers/retours au Mali. Un jour, on m’a mis dans un bus qui m’a amené à 70 kms de Tombouctou, où pour la première fois, j’ai rencontré les Touaregs. Là-bas, j’ai vécu une histoire d’amour avec une jeune française et en rentrant en France, je me suis demandé comment les Touaregs vivaient, eux, l’amour. C’est ainsi que j’ai rencontré les poèmes Touareg traduits par Charles de Foucault au début du XXème siècle. On y trouve l’amour impossible de Dassine et Moussa, éperdument amoureux l’un de l’autre. J’ai décidé de m’inspirer de leur histoire, avec le projet d’être aussi fidèle que possible à ce qui se passe dans l’âme d’un homme et d’une femme tiraillés par ce sentiment.
Pourquoi tiraillés ?
Pierre-olivier Bannwarth : Parce qu’encore une fois, leur amour était rendu impossible par un contexte historique très troublé. (NDLR : A l’époque où se déroule l’histoire de Dassine et Moussa, les tribus touaregs ne parviennent pas à s’entendre sur une attitude commune face au colonisateur). Il faut comprendre en effet que les causes de la guerre qui déchire aujourd’hui le Mali et qui menace les Touaregs sont nées au moment où vivaient Dassine et Moussa. En Afrique, le griot est le gardien de la mémoire. Dès lors que j’avais décidé de raconter cette histoire, je ne pouvais pas faire abstraction du contexte colonial.
Comment sont reçus les conteurs aujourd’hui en France ?
Pierre-Olivier Bannwarth : L’intérêt pour le conte est grandissant. Je crois que cela est lié au fait que nous avons de plus en plus besoin d’éteindre nos ordinateurs, nos télés, nos radios, et de vivre ensemble quelque chose de fort. Le conte donne du sens à la vie, à l’être. Il nous remplit d’une nourriture si ancienne et qui nous manque tellement aujourd’hui que nous ne pouvons qu’aller à sa rencontre. Nous sommes tous porteurs de questions enfouies au fond de nous-mêmes et auxquelles les médias ne peuvent pas répondre. La fonction du conte est peut-être d’apporter un début de réponse à ce type de question. Mon souhait est de parvenir à rallumer une lumière à l’intérieur des gens qui viennent me voir pour qu’ils repartent avec quelque chose de chaud au fond d’eux-mêmes, ce quelque chose que l’on trouve parfois dans le silence du désert.
Paris-Normandie / 8 novembre 2011
spectacle Le Guerrier & la rose
Pierre-Olivier Bannwarth a enchanté le public de la salle des fêtes avec des contes touaregs. (...) Il a enchanté l'auditoire, le faisant voyager, rêver, s'évader... (...) Une belle histoire. (...)
L'Eclaireur / 11 novembre 2011
spectacle Le Guerrier & la rose
Une ambiance tamisée, des tapis et bougies sur le sol, une voix aux notes douces et suaves par moments, puis vives et fortes, il n'en fallait pas moins pour ressentir la chaleur du Sahara (...) Avec "Le Guerrier & la rose" le conteur POB a entraîné de nombreux spectateurs sur les traces de pas des touaregs, de leurs guerres, de leurs coutumes et de leurs amours. (...) Récit envoûtant. C'est lors d'un voyage en 2009, dans le Sahara, que Pierre-Olivier Bannwarth découvre la vie tumultueuse des héros du conte et la passion qu'ils se vouaient l'un l'autre. (...) Un talent indéniable pour captiver l'attention du public. (...)